(Inspiré de la chanson "Joker" de Miku Hatsune)

"Désolé, tu as perdu"
Ce sont mes derniers mots avant d'appliquer ma sentence a la victime. Elle connaissait les règles du jeu, elle a perdu et c'est a moi de prendre a vie. Encore un acte que je signe par le placement de ma carte.
"Ouvrons la fenêtre" Je prend mon élan et je décolle de cette maison, dans laquelle traîne le corps sans vie de ma victime, son coeur de sentiment dans ma poche.
"Je vais enfin apporter la touche finale a mon dernier Artecard. J'espère que mes larbins ont trouvé une cible a qui le donner." pensai-je.
Mon paquet de carte est bien présent dans ma manche. Ce soir j'ai encore frappé, adieu Minomi Kaerd, femme du chef de la division nord de Paris.
Cependant mon but est loin d'être acquis et mes pouvoirs ne sont pas encore tous réveiller. Je rentre chez moi par les airs et reprend mon identité de tous les jours. Cette nuit a encore été un des chef d'oeuvres de mes jeux !

Le Joker, le Joker.. Ils ont plus que ce foutu nom à la bouche. Sérieusement. Des tarés et des malades mentaux, tout le monde s'en préoccupe. Evidemment, des gens meurent. Et c'pas d'leur faute. Mais moi, ça fait huit ans que j'suis tous les soirs sur ce putain de trottoir d'la Monjol, à fumer des clopes dégueulasses et à attendre ces p'tit enculés qu'ils viennent que j'fasse joujou avec leurs p'tites cierges. Et qui s'en préoccupe de ça ? Eh bah personne. Pas comme si c'était ma faute non plus. T'façon, nous, on existe vraiment que pour les trois quarts de la population le soir de 21h à 4h. Le reste du temps, rien. Ils ont même arrêtés d'envoyer les poulets par ici. Ça nous faisait au moins un peu de vraie compagnie de temps en temps. C'comme ça que ce soir, comme tous les autres, j'attends tranquillement sur mon trottoir, une clope que je fumes même pas entre les doigts. La nuit est belle, ce soir. Remplit d'étoiles. Qui servent à rien.. Des fois, j'me pose cette question. A quoi ça sert ? Non, sérieusement, elles servent à quoi les étoiles ? Les hommes, les shcizo', les clopes. Et moi ?

La routine comme tous les jours, métro, boulot, dodo. Cependant j'ai quand même mon petit rituel, lire le journal. En première page : "Le joker a encore frappé !" Décidément je suis très populaire.
Pas le temps de lire j'ai mon contact qui m'attend.
Quand je vois les gens discuté de leurs petits problèmes sur le chemin, je me dis que je dois me dépêcher de changer ça. Un beau soleil illuminé cette journée tandis que je passai dans la rue Monjol. Mon contact n'étant plus très loin j’accélérai le pas évitant les passants.
Nous nous retrouvâmes au coin d'une rue. Il m'échangea sa valise contre la mienne. Les deux étaient identique mais leurs contenu différent.
Il commença a être tard si bien que je rentrai chez moi pour préparer ma prochaine exécution, qui me permettra d'obtenir le dernier coeur de sentiment d'ont j'ai besoin.
Ma cible de ce soir : le candidat favori aux élections. Préparons soigneusement notre paquet de cartes.

Plus crevée que d'habitude, je décidais de m'arrêter pour aujourd'hui. Il devra se contenter de ça, l'patron. Mais alors que j'éteignais tranquillement ma clope, me relevant, j'vois un gars s'approcher, les mains dans les poches. Tant pis, il s'en trouvera une autre, pour ce soir ! Mais il semblait pas vraiment du même avis que moi. A peine retournée, j'ai sentis quelqu'un m'agripper le bras.

"Hé, où tu vas comme ça.. Qu'il m'sort. Rien qu'à sa gueule -même si j'l'ai vu qu'au lampadaire-, il a dû s'en enfiler, d'la coke !
-Ecoute, chéri, ça va pas être possible ce soir.. Règle numéro une : ne jamais mal parler à un shooté.
-Comment ça ça va pas être possible, salope ?!
-J'suis plus de service, et vraiment, j'peux pas là.."

J'essayais autant que j'le pouvais de garder mon calme, tout en essayant d'enlever sa main de mon poignet, qui me faisait drôlement mal. Mais je compris rapidement que cette douleur n'était rien comparé à celle qui m'a fait gueuler quand il m'a plaqué contre le mur, l'enfoiré, et que ma tête à cogné d'ssus comme jamais. Bordel. J'sens déjà le sang couler. De mon autre main, encore libre, j'essayais de lui mettre un coup, dans la mâchoire de préférence, mais même pas j'm'en étais rendu compte, mes réflexes n'étaient déjà plus ce qu'ils étaient y a pas cinq minutes. Un coup d'genoux entre les jambes ? Pas possible non plus, il m'avait déjà foutu au sol à genoux. J'avais maintenant l'impression qu'il y avait encore moins de lumière qu'avant. Et voilà que y en a plus du tout. J'sentis un autre coup, dans les côtes. Le fils de pute, j'suis sûre il m'en cassé ! J'ai mal partout. Mais bizarrement, ça dure pas. J'sens déjà plus rien. J'crois que je vais tomber dans les pommes. C'est l'heure de dire bonne nuit à Riley..

La brise est fraîche cette nuit. Ce sera un vol agréable. Rue Monjol, encore cinq petites minutes minutes et je suis arrivé.
Un bruit d'une chose qu'on claque a un mur me tira de mes pensés. Une bagarre avait éclatée. Cependant l'un des deux opposants était a terre, pissant le sang. L'autre aller l'achever au couteau. Je me téléporte dans son dos, fait voler ma carte devant ses yeux, et profitant de sa surprise, je lui arrache son couteau de mains et le poignarde en plein coeur. Cependant l'autre a l'air de reprendre connaissance. J'ai juste le temps de déposer ma carte avant qu'elle ne se réveille. Aller comme les oiseaux on reprend notre vol... La maison du candidat n'est plus très loin.

Je sais pas combien de temps j'suis restée là, inconsciente, mais quand je me suis réveillée, il faisait tout aussi noir. J'avais dû mal à respirer, et pour bouger, j'vous dis pas.. Je passe ma main derrière mon crâne ; c'bien c'que je pensais, j'ai du sang partout. Demain, à la première heure, j'me trouve un autre boulot. J'vais vraiment finir par y laisser plus que quelques os cassés. J'essaye de me relever ; ma main effleure quelque chose sur le sol. Un papier ? J'le ramasse tout en me relevant, le dos toujours appuyé au mur pour ne pas tomber. J'essaye de déchiffrer l'image, ou l'écriture, j'sais pas bien, mais impossible, avec ce foutue lampadaire qui s'est déjà éteint.. On verra ça demain. Toujours un peu dans les vapes, je le range sans vraiment y faire attention dans la poche de mon short en jean. De l'autre, j'sort une clope ; direction maison.. Heureusement que j'habite pas loin.

L'idiot il a laisser sa fenêtre ouverte sa va être plus facile. Le temps qu'il entre dans sa salle je vais préparer mon jeu. 5 cartes déposée tous va bien et je l'entend arriver.
"Bonjour Monsieur..." A sa façon de me demander qui est la je vois bien qu'il est surpris. Il allume la lumière, tant mieux il faisait sombre. Et la l'horreur le submerge. Il veut sortir mais je bloque la porte.
"Calmez vous enfin je ne suis la que pour vous proposez un jeu." dis-je doucement.
Il ne parlais pas, sa seule action fût de me sauter dessus. C'est si facile a esquiver. Et l'autre ahuri qui regarde mon haut de forme... L'imbécile.
"Calmez vous et asseyez vous donc."
Voyant qu'il na pas le choix il m'obéit. Je lui explique en deux trois mots les règles.
Mélange de carte. Il va sélectionner la 2eme en partant de la gauche plaçons le joker ici.
Et voila bingo il sélectionne le joker encore une foi j'ai gagner. Les 5 cartes posées volent autour de lui provoquant un arrêt cardiaque. Je n'ai plus qu'a récupérer ses sentiments. Encore une fois ce fût très facile.

Je regarde les marches qu'il me reste encore à grimper. Qu'est-ce qui m'as pris de prendre un appart' au deuxième étage.. J'ai bien manqué de tomber à quelque reprise. Et voilà que je trouves plus mes clés ! Quelqu'un doit vraiment m'en vouloir. Allez, plus qu'à faire demi-tour. Avec un peu de chance, je les ai fais tomber quand l'autre con m'a frappé. Je me retape donc toutes les marches, dans le noir. J'imagine déjà ce que ce serait si j'avais mis des talons.. Je préfère même pas y penser, d'ailleurs. En plus d'avoir le cou brisé, j'aurais toutes les vieilles de l'immeuble sur le dos en train de m'engueuler. Ces dernières pensées me firent légèrement sourire.
Une demie-heure après, j'arrivais sur place. Ça me semblait déjà bizarre, il me faut d'habitude pas plus d'un quart d'heure.. Je regardais une fois de plus mon portable. C'est bien ça, il est 02h50.. Et ma sensation de bizarreté ne fit que se confirmer quand je me rendis compte que je ne connaissais pas du tout cet endroit. Encore plus paumé que la Monjol, on dirait ! Evidemment, quand quelque chose décide de te tomber sur la gueule, le reste peut pas s'empêcher de faire pareil. Et mes côtes qui me faisaient mal.. Putain, j'en peux plus.. Y a pas l'air d'avoir âme qui vive ici.
Je me laisse glisser contre le mur le plus proche, ramenant mes genoux contre ma poitrine. Une chance qu'on soit en été. Je respirais doucement, les yeux rivés vers la lune et le ciel sans étoile. Je finir par m'endormir, d'un sommeil léger et perturbé.

Bon c'est bien beau de 'amuser avec de navets mais j'ai encore du boulot. Je ferai mieux d’accélérer le pas, je veux dire le vol sinon je risque d'être vu par plusieurs témoins.
Mon chez moi enfin après 30 minutes de voyage. Pas le temps de me coucher j'ai un Artecard a finir. Plus qu'a lui implanter les sentiments. Et voilà depuis le temps que je voulais le finir. Mon contact "facteur" sonne pile a se moment. Tout est parfait. J'espère que le cible choisie sera parfaite.
Un rapide coup d'oeil a la porte pour voir si c'est bien lui, qui cela pourrait être d'autre ? Bref je lui passe la marchandise en échange d'argent pour financez ma prochaine création.
Il reste quelques heures avant le début du jour, je vais peut-être me coucher c'est crevant d'assassiner...

Le lendemain, je me fis brutalement réveiller par ce foutu soleil en plein dans la gueule.. Supeer. Je me frotte les yeux, bâille. Je sais même pas comment j'au pu m'endormir ici, sur ce sol tout dur.. Et javais en plus mal au dos, maintenant. Je me relevais non sans quelque difficulté. Un de mes lacet était défait ; la flemme, je le ferais après. Le seul truc qui me préoccupait maintenant était de savoir où j'étais. Merde, y a même pas un panneau, rien ! J'ai bien évidemment mon portable.. Le seul problème, c'est que j'ai personne à appeler. J'ai pas de famille. J'ai pas d'amis. J'ai même pas de chat. Le dernier n'a pas tenu trois jours avec moi, il s'est barré avant. Pas d'ma faute s'il aime pas Linkin Park.. L'idée d'aller sonner chez quelqu'un pour lui demander mon chemin m'a bien traversé l'esprit. Mais j'ai assez vite oublié. Avec mes cheveux violets même pas coiffés et pleins de sang, mon maquillage qui a coulé, et les cernes que j'dois avoir.. J'leur laisse pas vingt seconde avant de me fermer la porte au nez. J'ressemble tant que ça à une clodo ? Sans doute.
Finalement, j'ai eu raison. Premier immeuble, premier étage : tous des connards, le dernier a même pas ouvert. Bordel. Qui aurait cru que j'deviendrais ça, un jour ? Deuxième étage. Je prends dans l'ordre cette fois ? Allez, va pour celle-là, elle m'plaît bien. Je regarde le numéro accroché à la porte, et, après un court instant d'hésitation, je sonne.

Voilà qu'on sonne maintenant... Et pas qu'un peu. Je suis retombé sur un ou une excité(e) de la sonnette. "C'est bon j'arrive !!" Aller au pif j'enfile un maillot, un jean et j'ouvre la porte. Super une prostitué dans la déche...
"Bonjour que puis-je faire pour vous ?". Et oui malgré les gens bizarres de ce quartier il faut toujours que je dise ça... Ou je suis trop poli ou je suis idiot.. C'est un mystére

Aurais-je oublié d'enlever mon doigt de la sonnette vu ce "C'est bon j'arrive !" ? Peut-être bien, qui sait.. J'aime bien faire chier mon monde, de temps en temps.
Bon, première impression d'ensemble : pas mal. Vraiment pas mal, ouais. Et puis il a même pas fermé la porte et dit bonjour ! Ouah. Qui aurait cru. Vu sa belle gueule, l'endroit où il vit et tout le reste, j'dirais célibataire, pas loin de la trentaine. Je lâchais un petit "bonjour" d'une voix plus fatigué et enroué que je ne l'aurais voulu. Putain que j'ai mal au crâne.

"Dites-moi.. Commençais-je en m'appuyant, ou tombant presque sur le chambranle de la porte. Vous seriez pas où on est, là ? Riley, t'es une boss, juste ça. Vas-y, continue comme ça et il finira par vraiment la fermer c'te foutue porte.. Et z'auriez pas un briquet, à m'prêter au passage ?" Rajoutais-je alors que je sentais bizarrement ma vue se brouiller. Et dire que j'avais presque oublié la douleur. Par contre, j'venais juste de me rappeler de cette carte que j'ai trouvé hier, et qui dépassait visiblement de la poche de mon short trop court.

Popopo... Sur qui je suis tomber encore ? Restons cordial et agréable je me suis déjà pris plusieurs correction et une de plus euhm non merci...
"Ici vous êtes a la cité Falo... Nom bizarre je sais. Nous somme Rue de Vaugirard. Et tenez."
Je lui filait mon briquet malgré qu'elle risquait a tous moment de s'écrouler. Après tous, qu'elle se tue la santé c'est pas mon problème... Par contre si elle s'évanouit la devant ma porte voilà quoi ...
"Vous avez besoin d'autre chose ?"

Bordel, j'ai l'impression que mon cerveau fonctionne au ralentit. J'ai envie de dégueuler. Ça fait longtemps que j'me suis pas sentie comme ça. Depuis qu'j'ai arrêté d'me shooter, j'crois. J'm'en souvenais pas que c'était aussi dur.. de rester debout. J'ouvre la bouche pour essayer de formuler au moins une phrase, mais j'y arrive pas. J'vois le briquet, j'essaye de me concentrer dessus pour pas sombrer. Mais impossible, il se floue de plus en plus. J'crois que j'aurais effectivement besoin d'autre chose. J'ai encore mal, mais j'arrive pas à comprendre où. Partout, j'crois. Il m'a vraiment amoché, c'pédé. Je sens ma main qui glisse contre la porte. Ha, non, c'est pas ma main, là. C'est moi toute entière. Et puis ce noir que je détestes tant revient.

Et aller j'ai toujours de la chance. Evidemment j'ai toujours été trop gentil... Il a fallût que je porte Madame jusqu’à mon lit. Elle avait reçu une bien mauvaise blessure a la tête la pauvre. Serai-ce celle que j'ai sauvé la nuit dernière ? En tous cas elle y ressemble beaucoup. Bon on va pas la laisser dans cette état. Je vais jusqu'à la salle de bain et j'en sors la trousse des premiers soins et je prend le désinfectant. Sa blessure est nettoyée il me reste plus qu'a lui appliqué un pansement. Bon ça c'est fait j'ai plus qu'a attendre qu'elle se réveille...

Qu..? S'passe quoi ? Qu'est-ce que j'fous encore ici..? J'crois que je rêve. C'est ça, je dois rêver. Il fait sombre, j'ai dû mal à me repérer. Je suis perdue. Ha ! Une lumière s'allume. Une lampe de chevet rose. Je souris légèrement.. Mais ce sourire disparaît vite quand j'vois une gamine dans le lit d'à côté. Merde. J'sens les larmes me monter aux yeux. Je tremble, encore. Et j'peux même pas bouger. J'veux pas voir ça.. Bordel, mais foutez-moi la paix un peu.. Comme si vous en aviez pas assez fait.. Ose toucher à c'te couverture, enculé, et j'te bute. Si j'pouvais. Les larmes coulent, coulent sur mes joues. Et moi j'le regarde, sans pouvoir rien faire, poser ses yeux et ses mains sur la môme.. Tu parles, d'un père. Un enfoiré, un salaud, rien de plus.. Je crois.. Que je peux enfin bouger. Mon poing se resserre presque machinalement ; il se tourne vers moi. Et j'lui fais bouffer mes phalanges.

Mes yeux s'ouvrent d'un coup, je retins un cris. J'ai vraiment frappé quelque chose. Bordel. Où j'ai atterris moi, encore ? Et cette fois, j'ai littéralement hurlé en me redressant d'un bond. C'est qui ce mec, qu'est-ce qu'il fout là ?.. J'crois que c'est lui que j'ai tapé. Ça va, ça a dû être qu'son bras. Peu à peu, les idées et les informations se mettent en place dans mon cerveau. Ça m'revient. La vieille folle du premier, toutes ces marches, et puis c'beau gosse du deuxième.. Le briquet. La porte. Et c'est tout. J'ai dû m'évanouir.. Quelle conne. J'crois que je me suis levée trop rapidement, j'ai la tête qui recommence à me tourner. J'crois que je vais me rallonger. Ça va déjà mieux, en tout cas. Je ferme un instant les yeux. Et les reouvre pour les poser sur mon "sauveur".

Aie mon bras. Décidément il suffit que je soigne quelqu'un pour récolter un coup. Super. Elle a toujours pas l'air bien réveiller celle-la. Deux solutions : ou je prépare du café et je lu laisse le temps de récupérer ou je lui balance un verre d'eau pour la réveiller histoire qu'elle sorte vite.
Appliquons la première mais avant autant me mettre un peu de glace sur le bras parce que mine de rien elle frappe fort.

"Je.. Je suis désolée.. Balbutiais-je en remontant la couverture un peu plus sur moi, et en essuyant discrètement ces foutues larmes. J'sais pas ce qu'il m'a fait, ou si c'est ce lit un peu trop moelleux et agréable, mais j'me sentais déjà nettement mieux. Je remarquais aussi que j'étais toujours habillée. J'ai juste dû perdre le portable et les autres trucs de mes poches dans le lit, mais c'était pas ce qui me préoccupait le plus. Et merci." Rajoutais-je avant qu'il ne reparte.

"C'est naturel..." dis-je avant de de m’éclipser dans la cuisine.
Il a fallut que ça tombe sur moi...Bon c'est vrai que dans cet immeuble les gens ne sont pas réputés pour être sympathique mais au point que je tombe sur tous les bizarres c'est vraiment bizarre. Enfin bref tans que j'y suis préparons le café. Cela dura 5 bonnes minutes j'espère que l'autre en a profiter pour cuver un peu... Je chope deux tasse au pif, le pot de sucre les pitits pots de lait, je met tous sur un plateau et hop Madame est servie...
"Sucre ? Lait ?" lui proposai-je.

Pendant que je l'entendais préparer du café dans la cuisine, et que cette bonne odeur envahissait déjà l'appartement, je cherchais sous la couverture mes quelques affaires.. Que je n'eut pas d'mal à trouver. Je les posais sur la table, et m'asseyant en tailleur, détaillait la pièce plus en détail, avant qu'il n'arrive, un plateau dans les mains. Le petit-déjeuner au lit, carrément !

"Fallait pas t'embêter comme ça.." Dis-je pour la forme, même si j'crevais la dalle et que ma seule envie du moment était de m'enfiler une bonne tasse de café bien brûlante. Je me décalait, m'appuyant sur le mur, pour le laisser s'asseoir, et après lui avoir adressé un petit sourire, je pris une tasse.

"C'est rien ...Je reçoit rarement de la visite alors pour une foi que ça arrive j'y met un peu du mien.".

En buvant le café, je ne pus m’empêcher de me demander d'ou elle venait et surtout qu'est ce qui l'a réduit a la prostitution... Quoique en faite c'est pas mon problème...
Une fois le café finit j'emporte tout dans la cuisine et met ce bazar au lave-vaisselle puis je reviens voir mon invitée.
" Ça va mieux ?" lui demandai-je...

Je ne pus retenir un petit rire à cette première phrase.

"La gueule de la visite.. Dis-je, en prenant une autre gorgée de ce café. On finit le reste en silence. Et c'est que quand j'voulais lui demander au moins son p'tit nom qu'il partit ranger le tout dans la cuisine. Tant pis. Je me relevais, non sans quelque difficulté, une fois de plus, mais Ca va déjà mieux, oui. Encore merci." Lui répondis-je en passant une main dans mes longs cheveux décolorés.

Bon au moins elle a l'air d'avoir un peu récupérer... Bonne nouvelle.
Bon je vais régler mon lave vaisselle moi il va pas s'allumer tous seul. On fait comment, euh sur 4, eau a 20 degrés, voilà tous me paraît correct.

Je jette un coup d'oeil en direction de mon invitée voir si elle arrivait enfin a se relever. Apparemment oui.

J'éternuais avec toute la grâce du monde, et après avoir rapidement fait le tour de la chambre et regardé par la fenêtre qui n'avait pas une meilleure vue que la mienne, je sortis. Ce n'était pas très grand, mais assez spacieux. Je rejoins la cuisine, où je le vis devant le lave-vaisselle. Je m'appuyais sur le mur d'en face, croisant les bras. Il m'a pas vu, j'crois. Je regardais les chiffres affichés en rouge sur la machine. C'était quoi ça ? Je ne suis pas l'intelligence avec un grand I, mais je sais quand même comment fonctionne ce truc.. Avec un sourire amusé, je me faufilais entre lui et le lave-vaisselle. M'accroupissant, je le regardais quelque instant, histoire de comprendre où faut appuyer, les sourcils froncés. Je trouvais rapidement et arrangeais ses conneries en me relevant.